- roquefort
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• 1642; de Roquefort, nom de lieu♦ Fromage des causses du sud de la France, fait de lait de brebis et ensemencé d'une moisissure spéciale. Des roqueforts. — Abusivt Du roquefort danois. ⇒ bleu.roquefortn. m. Fromage de lait de brebis, fabriqué à Roquefort-sur-Soulzon, dans l'Aveyron (France).⇒ROQUEFORT, subst. masc.Fromage de lait de brebis, ensemencé d'une moisissure spéciale et affiné dans les caves de la région de Roquefort, en Rouergue, dans l'Aveyron. Dans le roquefort qui est le type des fromages [persillés] on obtient le persillé en ensemençant l'intérieur de la pâte avec des spores de pénicillium fournis par du pain moisi préparé à cet effet (POURIAU, Laiterie, 1895, p. 598).— Expr. pop., fam.♦ Aller roquefort (vieilli). Exagérer. Il va roquefort. Il exagère. (quelques marins, fin 1918, 1919.) (ESNAULT, Notes compl. Poilu, [1919] 1957). Rem. Développement d'aller fort, exagérer (ESNAULT, Notes compl. Poilu, [1919] 1957).♦ C'est plus fort que le roquefort. ,,« C'est excessif, exagéré, inadmissible ». Renforcement plaisant et allitéré de c'est fort, c'est trop fort au sens de « c'est exagéré »`` (REY-CHANTR. Expr. 1979).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1642 (SAINT-AMANT, Les Œuvres, seconde pert. Epître à M. de Melay, 152 ds Œuvres, éd. J. Lagny, t. 2, p. 240: me presenter au nez Un Roquefort, mais des plus raffinez). Réduction méton. de fromage de Roquefort, commune de Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron), où ce fromage est produit. Fréq. abs. littér.:11. Bbg. ARVEILLER (R.). Contribution à l'ét. du lex. français... In: [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, p. 32. — QUEM. DDL t. 7.
roquefort [ʀɔkfɔʀ] n. m.ÉTYM. 1642, cit. 1; de Roquefort, nom de lieu.❖♦ Fromage fait de lait de brebis et ensemencé d'une moisissure du genre Penicillium. || Roquefort persillé, veiné de bleu. || Pégot qui recouvre le roquefort. || Des roqueforts. ⇒ aussi Bleu.1 (Un laquais) Vint sur ses pas me présenter au nezUn Roquefort, mais des plus raffinez2 Les roquefort (sic) eux aussi, sous des cloches de cristal, prenaient des mines princières, des faces marbrées et grasses, veinées de bleu et de jaune (…)Zola, le Ventre de Paris, t. II, V, p. 106.
Encyclopédie Universelle. 2012.